MÉDITATIONS DOMINICALES
- Catho Ad Vitam

- 11 avr. 2021
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L’évangile de ce deuxième dimanche de Pâques, encore appelé dimanche de la miséricorde relate la seconde apparition du ressuscité à ses disciples enfermés dans le cénacle avec cette fois la présence de l’incrédule Thomas. Ce dernier exige une preuve physique de la résurrection du Christ. La réaction de Thomas est loin d’être un cas isolé, c’est au fond la réaction de chacun d’entre nous face à victoire de la Vie sur la mort.
Thomas pose le « voir » comme condition fondamentale du « croire ». C’est seulement après avoir vu que ce disciple répond par une profession de foi : « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Dans le chapitre introductif de l’évangile selon saint Jean, les disciples avaient confessé leur foi en Jésus-Messie avec une série de titres en croissance (Jn 1, 35-51). Maintenant, c’est Thomas qui donne au Christ le titre final et définitif : Jésus est Jahvé, Dieu. Mais Jésus fait comprendre à Thomas que la chose décisive n’est pas le « voir »- surtout que les juifs ont vu et n’ont pas cru- mais le « croire ».
Pour nous aujourd’hui, le témoignage des disciples, de ceux qui ont vu et écrit doit nous conduire à croire et en croyant nous expérimenterons la présence salvifique du verbe fait chair.
Ce que le Christ reproche à Thomas vaut aussi pour chaque croyant, une invitation à ce que notre foi puisse reconnaitre et proclamer haut et fort le Christ victorieux de la mort, le témoigner. Notre « croire » en la résurrection est ce qui nous permettra de le voir lors du banquet céleste auquel nous sommes conviés par amour.
Père, toi qui en ce jour saint, nous fait vivre la Pâques de ton Fils, fais de nous un unique cœur et une seule âme pour que nous puissions le reconnaitre présent et vivant au milieu de nous.
Et que pour toujours ta miséricorde se manifeste envers nous et tous nos frères et sœurs.
Une fois de plus bonne fête de Pâques et excellent dimanche!
_Barnabé ITANKOUA_
Séminariste PIME, Théologie I, Monza-Italia



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